La danse de la mer(e)
Hommage à Whitney et à la communication animale.
Ces mots sont venus lors d’une méditation récente: La danse de la mer(e) Ils ont résonné en moi comme une clé, un appel, un ressenti important sans comprendre. Puis ils m’ont ramenée vers mes compagnes de vie, mes petites chiennes, thérapeutes toutes les deux, qui ont traversé mon existence avec tant d’amour : Louxy d’abord, puis Whitney.
Avant Whitney donc, il y eut Louxy.
Elle répondait toujours à mon appel : cinq notes sifflées, comme un petit code secret entre nous. Ce langage, qui n’était qu’à nous, créait un pont invisible, le début de la communication animale.
Quand Whitney est arrivée, pleine de fougue et de liberté, elle s’est échappée un jour vers la forêt. J’ai cherché, désespérée.
Et puis, instinctivement, j’ai fait entendre les cinq notes de Louxy.
Alors, comme surgie d’un autre monde, Whitney a bondi hors de la forêt pour se jeter dans mes bras. Dès lors, ces cinq notes sont devenues notre lien.
Les années ont passé. Whitney a vieilli, elle a perdu l’ouïe. Pourtant, chaque fois que je rejouais ce petit appel, elle accourait aussitôt, comme si le son passait ailleurs que par ses oreilles.
Une vibration subtile, un fil invisible qui nous reliait.
Aujourd’hui, Whitney a rejoint le paradis des chiens.
Et je me demande si le message reçu en méditation La danse de la mer(e) n’était pas une manière de me préparer. Comme si Louxy, de l’autre côté, avait tendu la main (patte) vibratoire pour venir la chercher. Comme si ces cinq notes, ce code sacré, s’étaient transmises d’une gardienne à l’autre.
La mer et la mère.
La mer, matrice primordiale d’où jaillit la vie. La mère, amour inconditionnel, présence qui porte et nourrit. La danse de la mer(e), c’est peut-être ce mouvement qui relie au-delà du temps, au-delà des corps, dans un autre espace-temps.
Whitney et Louxy m’ont appris que la communication essentielle n’a pas besoin de mots. Elle ne passe pas seulement par les oreilles ou les yeux, mais par l’énergie, par le cœur.
Elles m’ont montré que l’amour est vibration, que les liens vrais ne connaissent ni distance, ni âge, ni mort, et qu’ils circulent aussi bien de l’homme à l’animal, à la nature, qu’entre toutes les formes de vie.
Alors je les remercie toutes les deux.
Pour leur fidélité. Pour cette danse invisible, cette communication animale qu’elles m’ont enseignée.
Pour m’avoir rappelé que tout est vibration, et que l’amour, lorsqu’il est vrai, ne s’éteint jamais.